mardi 11 décembre 2018

La gueule du loup. Didier Tronchet.

Une roumaine sans papier manipule son monde en un scénario qui se voudrait loufoque mais  que j’ai trouvé vain.
Les dessins charbonneux, comme il se doit, ne sont pas en cohérence avec des archétypes qui pourraient convenir à une bande dessinée à prétention comique: gynécologue et club de rencontre.
La raideur des traits n’arrange rien et je n’ai pas été saisi d’une quelconque sympathie pour les personnages, ni séduit par la fantaisie de l’intrigue, pas plus que par une chronique des mœurs forcément provinciales.
« - Jusqu’où iriez-vous par amour ? 
- Jusqu’au bout. »
L’argument sensé lancer l’action est bateau et ce qui en découle, sans intérêt.
La couverture laissait entrevoir du noir, mais je n’ai pas connu l’ombre d’un frisson.
Bon j’arrête, cet album de 120 pages est bien loin des chroniques touristiques originales de l’auteur :
http://blog-de-guy.blogspot.com/2017/06/vertiges-de-quito-didier-tronchet.html

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