Un lépreux part à la recherche
de ses origines sur sa charrette bancale tirée par un âne.
Accompagné d’un
orphelin appelé Obama, dont il a fait connaissance sur un tas d’ordures, il
traverse une partie de l’Egypte, passant d’un lieu désolé à un autre coin
souillé, il est partout chez lui.
Qui est plus déshérité que ce
malheureux qui va, poussé par une force vitale admirable ?En suivant ce personnage aux traits ravagés, le regard porté sur ce pauvre pays est sans concession. Seul un certain humour peut jouer avec une situation désespérante : « Salut les malades ! »
Décidément les bourricots ont une place essentielle dans la vie du monde.
Le dénouement de ce trajet sans nœud, trop rectiligne, est à mon avis catastrophique :
les deux compères se rudoyant auraient bien fait à ne pas vouloir aller plus loin dans leurs investigations pour éviter une conclusion lourdingue.
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