mardi 25 décembre 2018

Ailefroide. Rochette.

Un beau et grand livre qui ravira ceux qui n’oublient jamais les sommets couronnant
«  la capitale des Alpes » et même celui qui gite obstinément à 212 m d’altitude, admiratif de l’audace des alpinistes et de la force de leur émerveillement face au monde.
J’ai retrouvé des émotions d’enfant comme j’en ai connues à la lecture de Frison Roche avec le sentiment d’aborder une BD dont le succès présent l’inscrit d’emblée comme un classique.
A travers la naissance puis l’assouvissement d’une passion absolue, une relation filiale à la violence suggérée est abordée, comme est parfaitement rendue la force des amitiés exacerbées par le danger. 
Le beau texte de Bernard Amy qui  vient à la fin des 300 pages pourrait jouer des grands mots appelés par cette recherche de sublimes paysages, de sensations extrêmes, il rappelle simplement un mot de l’alpiniste Georges Livanos à qui on demandait qui était à son époque le meilleur alpiniste :
« Le plus vieux ! »
Oui, la mort est omniprésente mais le récit de cette jeunesse qui s’est donné les moyens de sa liberté nous ragaillardit comme un coup de vent matinal.
Ma femme se rappelle du joli garçon discret du lycée Champollion, moi j’avais apprécié ses toiles et le film qui fut tiré de sa BD culte  « Le Transperceneige ».

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