Lorsqu’un spectacle n’est pas convaincant on se rabat
parfois sur les lumières qui ont pris depuis un moment de l’importance sur les
plateaux.
Ici les éclairages sont au centre de la représentation d’une
heure et magnifient ballets de balles, vertiges autour de longues tiges et
variations d’images sur plaques.
Le quatuor de circassiennes virtuoses dans le maniement
d’objets joue entre apparitions et
disparitions, éclat de blanc et profondeur des noirs, et compose de magnifiques
tableaux abstraits bien accordés à des musiques stridentes ou explosives,
concrètes.
Les effets cinétiques nés de l’élasticité des matériaux, de
la précision des dispositifs nous ont offert à l’Hexagone de Meylan un moment
original et poétique.
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