mercredi 7 juin 2017

Vertiges de Quito. Didier Tronchet.

J’avais relevé dans XXI les épisodes du dessinateur ch’ti, père de Raymond Calbuth
en Bolivie
en Amazonie
 à Quito
Et j’ai relu ces chapitres augmentés dans un album de 120 pages qui m’a d’autant plus intéressé que je connais désormais un peu l’Equateur, ses montagnes, sa forêt, son océan.
Si les couleurs des images sont soignées, les dessins ne sont pas extraordinaires, mais leur banalité,  contribue à la modestie des témoignages qui peuvent sembler plus proches à condition d’être dans de bonnes dispositions comme je le fus, par la sympathie qui émane des membres de cette famille.
Les maladresses du narrateur, les naïvetés du fils, la détermination de la mère, le chat, rendent plaisant ce carnet d’un voyageur expatrié pendant trois ans au pays de la chicha, des indiens, des indigènes, du volley et du football.
Les rapports avec ses voisins dans la capitale de l’Equateur nous éclairent sur les singularités des équatoriens, sur celles de nos compatriotes et les nôtres.
Une confusion dans le linge confié à la laverie peut déboucher sur une aventure forte, alors après une traversée  mouvementée d’un lac salé grand comme deux départements français, le diable peut entrer dans la danse : nous sommes en Amérique latine. Le tour en Amazonie avec l’ambassadeur de France vaut aussi le détour.     

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