Je ne me lasse pas des dispositifs de la metteure en scène
qui en reproduit quelques uns de son précédent film vitaminé, « La
bataille de Solferino » : mère affairée, problème de garde
d’enfants, personnages hystériques,
névrosés et bavards se bousculant à la porte d’un appartement en désordre.
Les vies affolées de nos jeunes contemporains font sourire
par le brillant déluge verbal qui les cerne mais de leurs cocons ne sortent
guère de papillons.
Cette comédie décrit avec plus de pertinence notre époque
que bien des éminents favoris de la critique qui en sont à mimer Truffaut
sempiternellement.
Et pourtant c’est parisien en diable, speedé. Avocat peut
être aujourd’hui un métier précaire et les baby-sitters n’ont pas que des petites
filles accrochées à leur tablette à prendre en charge. La sexualité a beau être
désinhibée, les solitudes n’en paraissent que plus pathétiques et les détresses
plus criantes.
Quand je songe que j'ai senti il y a très longtemps que je n'étais pas faite pour la vitesse, et que je ne pourrais pas être à la hauteur de tant... d'ambition... féminine...
RépondreSupprimerCertes il y a des moments où je me sens bien seule dans ma forme de dépendance.... mais ça ne m'empêche pas de voir la dépendance des autres qui sont parfois convaincues d'être libres, et autonomes.
Le film me tente, mais j'en ai marre des dents longues et la vitesse.