mercredi 7 septembre 2016

Equateur J 1. Lyon/Quito. Traversée.

Nos comparses arrivent à 3 heures tapantes à Saint Egrève, nous embarquent direction P5 à Saint Exupéry où en guides prévoyants, ils avaient réservé par Internet. La barrière s’ouvre automatiquement à la lecture de la plaque d’immatriculation.
L’enregistrement ne commence pas à l’heure indiquée, nous patientons et passons les premiers à 5 h 10. Il y a encore 2 h d’attente avant d’embarquer dans le premier des avions de la Lufthansa qui nous permettra d’atteindre Quito. Le temps de déguster une « chocolatine » ( pain au chocolat) à « La brioche dorée » et de lire en profitant du lever du soleil . Un groupe de jeunes catholiques enjoués, munis d’étuis de violons ou de guitares, « tapent le carton » en attendant leur avion pour Cracovie, comme indiqué sur leurs T-shirts « JMJ 2016 ».
Nous survolons champs et forêts nimbés d’une légère brume. Les hôtesses nous offrent un biscuit de Savoie accompagné d’une boisson. JJ et moi avons même le temps de piquer un petit somme avant d’atterrir à Frankfurt. Là nous avons à nouveau 3 h d’attente ce qui nous laisse amplement le temps de traverser l’immense aéroport jusqu’à la porte affichée où nous nous installons, guettant notre compagne parisienne, inquiète de cette escale qu’elle juge courte.
Mais aucun problème, nous nous retrouvons à temps, nous embarquons dans un Airbus 340 par une navette dont le trajet sur le tarmac nous surprend par sa longueur.
Nous n’avons plus qu’à attendre 11 h et des poussières pour traverser l’Atlantique, devant un bon choix de films: Zootopia, Back Home avec bien sûr Isabelle Huppert (2015 de Joachim Trier), Ave César des frères Cohen…
Escale à Panama City, qui apparaît comme une maquette, nous visitons l‘aéroport et un duty free peu intéressant au niveau prix. Environ 2 h plus tard,  nous prenons un Airbus plus petit de la compagnie « Copa Airlines » pour un dernier trajet d’environ 2 h. Nous sommes levés depuis plus de 24h.
Les formalités dans le nouvel aéroport de Quito tout neuf sont rapides et efficaces, les bagages vite récupérés et scannés à nouveau. Il est 21 h passées. A la sortie un petit monsieur en costard rayé trop grand, cheveux à l’arrière et fine moustache noire, brandit un écriteau à notre intention.
Il s’appelle Edgar et sera notre guide francophone pour ce voyage. Une heure de route sépare l’aéroport de la ville, pendant laquelle il nous livre une foule de renseignements sur le pays. Entre autres : la participation massive des chinois qui endette le pays, le manque de fréquentation touristique à cause des tremblements de terre dans le Nord Ouest et toute une série d’expressions françaises comme « les français sont des chauds lapins »,  et quelques blagues gentiment lestes… le pauvre n’obtient pas de nous beaucoup de répondant, nos paupières sont lourdes. Nous apercevons cependant une route qui monte vers une « montagne » éclairée par les maisons.
Nous tournons un moment dans un quartier neuf au nord de Quito, le chauffeur et le guide ont confondu Hôtel Ambassador et Hôtel Ambassady, ils doivent demander leur chemin. Nous ne traînons pas en formalités pour gagner nos lits, il est plus de 4 h 30, heure française, 23h 30 heure locale. 

Merci à Béa pour la photo de bord de mer, à Jean pour le mannequin et la vue de Panama, à Eric pour celle de Quito.

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