Alors que cet humour m’avait laissé de marbre en 73, j’ai
vraiment apprécié l’univers loufoque de Richard
Peyzaret. Dès la première page une brebis
à l’allure d’un Marx Brother donne le ton avec ses comparses qui s’ appellent Einstein mais aussi
Clopinette, Marionnette, Trottinette, Trompette, Gigolette, Moulinette,
Minoudrouette, Raquette, Claquette, La Villette, Savonnette, Pochette et surprise… il y
en a 150, que salue une par une un touriste qui a échappé au sort funeste qui
guette l’aventurier qui se risque dans ces montagnes.
Pourtant un lion en
mal de petit Liré est embauché pour garder le troupeau, bien plus cool que le
sphinx auxiliaire d’un chien de berger qui préfère jouer aux échecs avec son maître
que surveiller ses brebis quelque peu fantasques.
L’une d’elle revenue
des Shetland sera jalousée mais prendra sa revanche au bag pipe.
Le petit prince
débarque aussi et si un aigle se retrouve au sol, qui se serait méfié d’un ange
prédateur ?
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