Il y a tant de séquences justes et fortes : quand la
blonde Oxana se met à chanter, les rires gênés s’effacent vite et à un autre
moment la fierté du papa d’Androméda rayonne.
Les doutes de la crépue Djenabou entre l’Islam de son père
et le christianisme de sa mère:« on ne sait
même pas si Dieu il existe ! » ont pu émerger dans une école où la laïcité n’a pas peur des débats. Il n’y
avait pas besoin d’un discours final pour prouver la fraternité rayonnante car dans
ce groupe l’Irlandais, la
Chinoise, le Marocain, la Guinéenne se sont
apprivoisés.
Les dilemmes sont dynamiques : comment donner la
confiance en soi sans leurrer ? La révolte de celle qui vient de recevoir
les félicitations et devra rester en 4°, montre qu’elle n’est pas dupe. Mais
ses promesses de travailler pendant les vacances me semblent illusoires comme
lorsque se joue la cérémonie : « nous nous reverrons mes
frères ».
Salut,
RépondreSupprimerJ’ai, moi aussi, particulièrement aimé le film de Julie Bertucelli « la cour de Babel » que j’ai vu le week-end dernier.
Magnifique.
Il me semble que tu n’as pas assez insisté sur la démonstration que ce film fait : l’école publique est un formidable outil d’intégration. Dans cette logique, il est indispensable de dire, comment l’enseignante de la classe est magnifique. Des professionnel(le)s comme ceux(celles)-là ne devrait-on pas, par une rémunération augmentée en conséquence, les inciter d’aller travailler dans nos ZEP ?
Bon j’arrête de faire mon « stalinien » de service !!! Hihihi
Cela dit, ce film devrait être remboursé par la sécu, tant on est bien en sortant…
Bien à toi.
René