lundi 28 avril 2014

Amours chiennes. Inárritu.

Enfin j’ai comblé le manque que mes comparses des salles obscures me rappelaient depuis qu’ils avaient découvert ce réalisateur mexicain en 2000.  
L’une d’entre eux n’avait d’ailleurs pas regardé le film jusqu’au bout, n’ayant pas supporté la souffrance des animaux.
Depuis le toutou parfumé pour accompagner la solitude d’une cover girl ou la troupe des batards suivant leur clochard jusqu’aux bêtes de combat, le cinéaste ne reste pas de faïence sur la description de la violence. Celle-ci ne se détend à aucun moment avec  des frères ennemis, des femmes méprisées, un idéaliste fourvoyé, un pauvre type riche…
Cette rubrique des chiens et des hommes écrasés prend une dimension épique avec des habiletés du scénario qui font se croiser tous ces destins cassés.
C’est vrai que c’est un film à voir même si sa nouveauté d’alors a pu s’émousser.
Les 2h1/2 ne nous laissent pas le temps de japper à la lune tant le rythme est soutenu même si cette ampleur aurait pu permettre d’entrer dans la nuance pour certains personnages.
« Nous sommes aussi ce que nous avons perdu »

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