lundi 4 novembre 2013

Le transperceneige. Bong Joon-ho.



Le gaz qui devait combattre le réchauffement de la planète l’a gelée.
Ne subsiste plus en 2031 qu’un train tournant sans arrêt autour de la terre glacée, chargé de quelques humains : les riches, devant en première classe, les pauvres, à la queue.
Je reprends le mot révisé sur le site « avoir alire.com » de « dystopie » : une utopie qui a mal tourné, et me hasarde à avancer le mot : « apocalypse snow », pour caractériser ce récit aux métaphores politiques et écologiques bien visibles.
L’énergie perpétuelle, qui entraine tous les wagons lancés à toute vitesse, a un prix, que nous  découvrons après avoir franchi bien des portes depuis le wagon sans fenêtre où sont entassés les parias, en passant par le bar à sushis, l’aquarium, la salle de classe, la boite de nuit, le sauna,... jusqu’à la Machine et son maître.
Il en a fallu des corps transpercés, du sang sur les vitres, des membres broyés, mais une certaine ambigüité concernant l’alternance des chefs au pouvoir rattrape de quelques lourdeurs.
Les moyens du cinéma d’aujourd’hui aux décors soignés qui ont du "coûter un bras", servent parfaitement cette fable fatale, avec les traits marqués de la BD des années 80 qui a inspiré le film, quand le monde était simple.
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Le billet de François Morel: C'est pour qui la... par franceinter

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