La lumineuse Bérénice Bejo constitue le principal attrait dans ce mélo second degré censé rendre hommage aux années du cinéma muet.
Quelques gags viennent ponctuer ce qui aurait pu constituer seulement un de ces courts métrages peu avares en grimaces.
Un homme, vedette gominée du cinéma muet, déchoit, une fraîche étoile montante prend pitié du gommeux.
Le chien est amusant.
Quand le cinéma se regarde dans un miroir, la vie peut entrer parfois et faire palpiter le spectacle, ici le destin des personnages est schématique, les sentiments caricaturaux.
La bonne fortune critique du film me laisse muet.
j'ai vu deux fois l'artiste
RépondreSupprimerles films muets d'autrefois étaient d'une certaine façon caricaturaux, romantisme simple pour coeurs simples.
Les femmes de ma famille adoraient ces contes qui les sortaient de leur difficile vie d'ouvrières. Elles lisaient aussi confidence. Alors ce film a fait ressurgir dans ma mémoire leurs visages derrière ceux convenus de ce film. J'aime beaucoup Dujardin doué en tous genres.Il est beau, les femmes sont très sensibles à ce mélange bien dosé de virilité et de féminité. Et puis revisiter "The Kid" "Métropolis" c'était jouissif!Le chien est une vedette mais aïe ! le dressage !