
Alors la mise en évidence de la profusion des images prises sur internet sur de grands panneaux peut nous parler, et la thématique développée autour de
« From here on» (« à partir de maintenant »)est bienvenue.
La photographie connaît la révolution qui avait touché la peinture avec l’explosion du numérique et d'internet, mise en évidence par des propositions vertigineuses en tous lieux et par tous les moyens:

et le mot clef « capture » nous éloignerait de cette chère liberté, allant parfois jusqu’à la vacuité.
Ces démarches expérimentales sollicitent plus la réflexion que l’émotion que l’on peut retrouver avec des photographes mexicains très présents dans la ville.
Ainsi les prostituées de la zone frontière « Welcome to lipstick » ou les travailleurs immigrés chez leur riche voisin déguisés en super héros.
La rétrospective du New York Times Magazine nous est plus familière ainsi que celle d’Amnesty international révisant 50 ans de violences dans le monde.

Chris Marker est un des rares grands noms que je connaissais avec Salgado, mais je n’ai rien trouvé de rare avec lui sinon le rapprochement qu’il peut effectuer entre des visages saisis dans le métro et des portraits appartenant à l’histoire de la peinture.
Une œuvre de 40 mètres du chinois Wang Qingson est parfaitement à sa place dans l’église des trinitaires en présentant un point de vue spectaculaire sur les représentations de la beauté à travers des scènes parodiant des tableaux et des sculptures du patrimoine mondial. J’apprécie souvent les travaux de l’agence « Tendance floue » mais leur accrochage est vraiment trop dans l’obscurité et la confusion, alors qu’ils veulent se montrer à contre courant, ils participent au propos redondant de la profusion quand « trop d’images tuent l’image ».

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