Démarrage à 8h, le temps est toujours « abîmé ».
A vingt kilomètres de Dali nous visitons un Village Xizou sous une pluie qui fait briller les légumes. Les marchandes qui proposent des produits du lac ont adopté l’imperméable, le pantalon et les bottes en plastique. Nous longeons des rizières, les maisons Baï ont des portes caractéristiques en brique peintes en blanc avec des fresques noires en hauteur. Nous entrons dans une des maisons à cour carrée dont le propriétaire avait été dépossédé lors de la révolution culturelle pour loger des familles.
Nous suivons un spectacle attrape touriste pour la cérémonie des trois thés (amer comme la naissance, sucré comme l’âge adulte, mélangé comme la vieillesse) avec des danses nunuches.
Nous nous arrêtons dans une boutique de batik puis dans une ville avant l’aéroport pour manger avec 45 Y pour 5 avec saucisses, jambon, champignons légumes, poivrons, riz à volonté.Nous arrivons à Liyang, (ou Li Chan) ville ancienne sans rempart à 16h, la pluie ne nous a pas lâchés.Nous nous installons à l’hôtel Sanhe, style guest house, une maison traditionnelle charmante meublée en pin non traité mais encore parfumé. Nous apprécions des massages des pieds peu conventionnels car extrêmement fermes : une bonne occasion de rigolades quand nous exprimons notre satisfaction par des cris.Promenade dans les rues tortueuses de la ville ancienne traversée par des canaux bordés de saules pleureurs. Les jolies rues commerçantes à flanc de colline sont inondées de monde. Le bois et les lanternes rouges participent à l’unité architecturale. Ces constructions traditionnelles avaient mieux résisté au tremblement terre ravageur de 1996 que la ville plus récente où un tiers de la population avait disparu.
Repas dans un restaurant local, nous goûtons une sorte de pizza, fried noodles et cornets glacés sur table basse et tabourets au ras du sol.Le spectacle de chants et de danse Naxis, perturbé par le bruit de la boîte de nuit voisine, nous plait, bien qu’il y ait trop de parlotte. Les voix de femmes évoquent les voix bulgares, une dame assez âgée présente une guimbarde et une chanson à cappella qui respire l’authentique. Un musicien a tendance à s’endormir sur scène, il nous met en joie.Nous nous attardons dans les rues bien éclairées sous des toits magnifiques. Des petits bateaux en papier en forme de lotus recueillent une bougie et flottent sur les canaux. Douce lumière rouge. Nous marchandons quelques bracelets et un collier et revenons à l’hôtel en deux groupes, pour cause de photos.
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