
Youizhou, notre guide, nous propose une entrée du village différente de l’entrée touristique. Nous accédons à pied, côté campagne, avec des maisons en briques de pisé au dessus d’un sous bassement de pierre.

Les fresques religieuses, d’un ancien temple seigneurial ont échappé au massacre des gardes rouges grâce à l’astuce d’un Naxi qui fit coller par-dessus des pages du « Quotidien du peuple » sur lesquelles figurait le portrait de Mao. Il était impensable de mutiler l’image du grand homme. A la sortie du temple, nous marchandons pour trois tableaux de bois sculptés avec oiseaux (claustras). Plus loin de vieux musiciens exécutent de la musique Naxi en continu, acceptant une obole pour la perpétuer.

Notre repas est encore original : viande de yack ( ?), haricots en grains verts, poulet, nouilles translucides et gluantes. Puis nous écrivons ou lisons sous la galerie de la cour intérieure face à la pluie qui alterne avec un timide soleil. Nous essayons une maison du thé. La vendeuse verse de l’eau bouillante sur une sorte de résine de 5 ans d’âge dans la passoire de la théière et remplit trois mini tasses dont elle jette le premier contenu. Elle réitère l’opération puis nous invite à les boire. Nous ne ferons pas affaire : nous ne sommes pas assez connaisseurs et puis c’est cher. Nous nous retrouvons, la bande des cinq, en sortant de la boutique qui avait adopté comme toutes ces boutiques la table de présentation en forme de souche torturée. Nous achetons une théière métallique en forme de canard (150Y).
Nous dégustons notre repas du soir dans une ruelle tranquille et familiale, nous nous offrons un nouveau massage des pieds.
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