Au delà du jeu de sons, rapprocher le capitaine de l’équipe de France de foot et la secrétaire nationale du PS, sera familier aux habitués des cliquetis échappés des machines à informer.
Ce que je sais du parti auquel j’ai adhéré, il n’y a guère, me désole. Les querelles du haut se dupliquent en bas où l’esprit de cour vaut pour esprit de corps, où flatter des conservatismes n’apaise même pas les détresses idéologiques. La place est libre pour ceux qui ont su surfer sur le vague Dany en répondant au besoin de renouvellement de la politique, tout en portant des questions urgentes. A Dijon, bien des commentateurs ont regretté que les problèmes d’éducation qui devaient être traités disparaissent, mais ils ne nous ont pas plus éclairés sur ceux ci. Est-ce que ce sera la dernière péripétie d’une querelle pathétique ? Fra-ter-ni-té.
Mais je vais éviter de continuer à appeler par un diminutif la maire de Lille qui est là à son niveau de compétence comme madame Royal à la région, la familiarité factice des bloggeurs à laquelle je succombe trop volontiers contribue à l’affaissement du niveau des débats politiques.
Mais au moment où je m’apprête à être plus sage, le commentaire d’un blagueur me contraint à moins de révérence : « Alors sur la tricherie d’Henry, Madame Aubry de la fédération du Nord n’a pas de commentaire ? »
En foot, la passion populaire était algérienne ; le terme ne s’applique plus à la politique, mais pas non plus cette fois à l’équipe de France. Les préposés au micro de TF1, pour des raisons économiques, sont restés muets devant le scandale du but qualificatif. Et Thierry Henry, jadis l’élégant accélérateur de nos émotions a entaché pour longtemps sa réputation.
Le diminutif « Titi » ne convient plus non plus, maintenant que « mon Basilou » est lui en tôle. Gros Minet n’en finit pas de perdre l’innocence.
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Dans le Libé titré : « La France au Mondial : c’est pas le pied ». Jacques Attali interviewé dit « Passionnante époque ! Si des ethnologues du XXII° siècle se penchent un jour sur notre temps, ils seront surpris de constater que les gens les mieux payés alors étaient les footballeurs et les traders, les gens du spectacle et de l’assurance, et que certains pouvaient exercer des métiers en pleine gloire, tout en étant parfaitement immoraux ».
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Dans Le Canard Enchaîné : Citation extraite des nouvelles brèves de comptoir de Jean Marie Gourio : « Sarkozy, c’est du beaujolais nouveau, t’as qu’une journée avant le vinaigre. »
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