
Bref, pour cette création d’Ascanio Celestini, il y avait des éclairages de théâtre, des dispositifs scéniques, des voix héritières de Giovanna Marini, toujours perçantes et crues, mais de dialogue : point.
La légende des trois âges de la classe ouvrière quand les ouvriers étaient des géants, des aristos et aujourd’hui des estropiés paraît quelque peu statique sur une heure quarante. Le spectacle m’a semblé dévoré par son sujet comme les installations aujourd’hui démontées, où comme pour Assunta, les secrets seraient –ils tellement indicibles ? Les métaphores laborieuses ne nous éclairent pas et la tonalité vaguement nostalgique ne prend pas plus.
La lettre qui sert de fil conducteur aux trois générations de Fausto est encore à écrire pour que les chants à la gloire de l’espoir socialiste ne sonnent pas dérisoires à ce point... mais ce n’est pas que l’ affaire de metteur en scène Charles Tordjman.
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