Après quoi courent-ils les sept jeunes danseurs soulevant sous leurs pas des tourbillons de papiers humides ? Images souvent séduisantes offertes par la compagnie Woo, où les guitares électriques sonnent comme des alarmes, venant après des complaintes acoustiques. Les séquences se succèdent : deux corps nus se cherchent un moment, des soliloques accompagnent des parades animales… De l’énergie, des beaux gestes, où l’obscurité plus ou moins épaisse va bien aux stridences, des ombres déchirées. Les amorces sont prometteuses mais souvent inachevées.
Une poésie noire recherche nos origines, elle court après le temps avec des reprises d’icônes contemporaines en parodie mais sans humour.
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