Tout ce qui peut contrarier l’énervé qui fait honte à notre identité républicaine, a du bon. Mais où en sommes nous rendus, si l’archaïque et somnolent sénat reste notre dernier rempart pour gérer un pays plus démocratiquement ?
Quelques propositions de réforme des collectivités locales les plus distrayantes sont données en pâture aux médias qui alimenteront ainsi les boites à blagues. Les plaques minéralogiques occuperont les alentours des machines à café et rien ne changera.
Nous avons voté le non cumul des mandats au P.S. en contrariant nos cumulards.
Pendant ce temps ceux qui cumulent un poste ministériel et la responsabilité d’un exécutif local ne lâchent rien.
Il conviendrait en outre de dénoncer l’empilement des rôles qui échappent à tout contrôle.
Mais que peut dire le journaliste qui fait des ménages au politique qui accumule les sièges, les présidences ?
Les instances se sont multipliées avec leurs réseaux, et là se fortifient les féodalités ; le pouvoir des technocrates s’exerce à plein. La présidentialisation n’est pas l’apanage de l’Elysée avec sa loi du secret implacable pour les éloignés des cabinets qui eux gouvernent pour de vrai.
L’affaire scandaleuse de Jean Sarkozy à l’EPAD n’était pas qu’un problème de fils à papa mais aussi celui de l’EPAD et de telles structures!
Nous sommes loin des fièvres participatives qui nous reprirent le temps d’une campagne et s’il faut bien connaître ces cuisines issues des mécanismes représentatifs, reste-t-il des espaces où la sollicitation de la parole du citoyen ne soit pas un leurre ?
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