La
devise des Borromé « humilitas » figure à différents endroits, surprenante au milieu de ce déploiement de
faste !
Très
inattendues, les grottes à l’étage inférieur, en rocaille, constituent
pratiquement une résidence d’été où sont entreposées quelques statues ainsi que
des parures de chevaux.
Les pierres ou petits galets polychromes gris noirs et
blancs sont artistiquement, géométriquement agencés.
Il comprend une cinquantaine de
pièces, nous n’en avons visité qu’une partie car les descendants de la
famille jouissent encore de tout le 2ème étage, privé, qu’ils aiment à fréquenter pendant les
vacances d’été.
A
l’extérieur, le jardin se termine par une immense architecture ornementée de
statues au- dessus de laquelle une terrasse est
accessible par des escaliers.
Celle-ci surplombe le lac et du côté
opposé au palais, la construction donne l’impression d’une proue de bateau.
Une
balustrade à l’italienne la parcourt, supportant des vasques en terre cuite
avec des plantes vertes qui se découpent sur le bleu du ciel et lac. De
monumentales statues mythologiques s’élancent vers le ciel et nous écrasent.
Deux d’entre elles brandissent la
licorne et le chameau face au « continent ».
Le sens de
la visite est bien tracé que ce soit dans le château ou les jardins, nous nous
laissons porter sans même nous en rendre compte vers la volière puis les
jardins à la française en passant inévitablement par la boutique et le bar.
Nous ne prenons pas la sortie 2 nous découvrons ainsi une serre cachée par des bambous qui protège
de curieuses plantes mousseuses et tombantes, des orchidées et des rhododendrons.
Nous ne
patientons que 15 minutes à l’embarcadère avant de monter dans le bon bateau.
Nous reprenons ensuite la voiture pour nous rapprocher de Stresa où nous ne rencontrons aucune difficulté pour nous garer devant le grand hôtel (emplacement blanc).
Nous reprenons ensuite la voiture pour nous rapprocher de Stresa où nous ne rencontrons aucune difficulté pour nous garer devant le grand hôtel (emplacement blanc).
Ce bâtiment de la belle époque est annoncé par une
magnifique bannière.
Nous pénétrons dans son parc dont l’architecture centrale
évoquant les quatre continents sert de décor à une séance de photos d’un jeune
couple de mariés asiatiques.
L’hôtel lui-même est admirable, raffiné avec sa
marquise ou ses portes en verre gravé. Nous en mesurons le luxe en pénétrant à l’intérieur, ambiance ouatée et personnel discret.
L’hôtel
Regina ne manque pas d’attrait non plus, doté d’une entrée toujours style belle
époque, et de vitraux autour d’une porte surmontée d’une petite coupole
colorée.
D’autres
hôtels aux noms prestigieux investissent aussi
cette avenue qui longe le lac comme l’Asturia mais certaines belles
demeures et leur parc montrent des signes d’abandon.
Nous nous
enfonçons dans les ruelles commerçantes et dégustons une glace devant des
façades très particulières au niveau peintures qui envahissent jusque sous les
balcons (blasons)
Après
l’achat de pain, moins cher qu’en France (et moins bon) nous rentrons par la
même route qu’hier ; nous apprécions la montée au-dessus de Stresa au point de vue superbe, et
nous sortons à Meina avec la difficulté
de conduire face au soleil rasant mettant en évidence la nécessité d’un lavage du pare-brise.
Nous sommes
dans l’obligation de téléphoner à Lucas notre logeur car le portail refuse obstinément
d’obéir à la télécommande. Après nous avoir dépannés, notre hôte s’assure que
nous n’avons besoin de rien avant son départ ce soir avec l'avion qu'il pilote pour Tel Aviv, il sera de
retour demain à 6 h.
Nous faisons
ronronner le poêle pour chasser l’humidité, J.
fait de la confiture de figues et une compote de pommes avec les fruits
de la propriété, puis nous mangeons la pasta, point final d’une bonne et riche
journée.
Une agréable promenade confinée...
RépondreSupprimerPour l' "humilitas" j'ai ma petite idée.
Tu sais que quand les généraux/imperators romains revenaient à la ville pour leurs triomphes (militaires), dans les premiers temps, ils avaient à leur côté un esclave qui ne cessait de leur murmurer à l'oreille qu'ils étaient mortels.
Très intelligents, ces Romains...