mardi 26 janvier 2016

Les larmes de l’assassin. Thierry Murat. Laure Bondoux.

Cette  histoire qui tient à l'essentiel se déroule en bordure du désert dans une cabane isolée, misérable : une BD métaphysique est à craindre.
Elle l’est, sans chichi, avec un déroulement du scénario qui n’incite pas à la divulgation, tant la découverte de la vie par un petit garçon est limpide, puissante, palpitante.
Les dessins élémentaires et beaux expriment très bien les enjeux fondamentaux en place au fin fond du  Chili: la survie et la vie, les souvenirs et l’oubli, les dangers que représentent les autres, l’amour et la mort.
Rien que ça !
J’avais déjà fait part d’une de ses BD brièvement
http://blog-de-guy.blogspot.fr/2008/06/elle-ne-pleure-pas-elle-chante.html
et je viens de voir qu’il a adapté  « Le vieil homme et la mer » d’ Hemingway: cela doit lui convenir à merveille quand il s’agit de mettre en forme des primordiaux de la nature humaine où se rencontrent sobriété, rudesse, et tension.

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