bobo,
rétro, auto, moto, vélo, ghetto, prolo, mélo, claustro, dingo, macro, astro, métro,
boulot, dodo... gentillet.
Le dessinateur qui a étudié l’architecture est plus proche
de Batelier qui vendait ses dessins dans la rue du temps de Politique hebdo que
de la poésie de Sempé, légère.
Dans ces 135 pages autoéditées, la capitale est bien
mignonne parée de couleurs champêtres dont les personnages arrondis accentuent
un air d’illustrations pour enfants.
Pourtant ce livre se veut « manifeste pour une ville
palimpseste ».
« Ville qui se
construit sur elle-même et où l’on ressent les couches successives de son
histoire. »
La célébration de Belleville, de la petite ceinture, de la
place de la République, de la Villette, tout en proclamant son allergie au
dessin d’observation, le rapprocherait d’atmosphères genre Amélie Poulain, sans
la lumière.
Sont aussi relevés « l’entre
soi », les congestions urbaines, l’exigüité des logements.
La vocation est politique, mais il manquerait la percussion nécessaire
au genre.
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