mercredi 27 janvier 2016

Le Paris de Vito.

Paris recommencé, mais Paris renouvelé :
bobo, rétro, auto, moto, vélo, ghetto, prolo, mélo, claustro, dingo, macro, astro, métro, boulot, dodo... gentillet.
Le dessinateur qui a étudié l’architecture est plus proche de Batelier qui vendait ses dessins dans la rue du temps de Politique hebdo que de la poésie de Sempé, légère.
Dans ces 135 pages autoéditées, la capitale est bien mignonne parée de couleurs champêtres dont les personnages arrondis accentuent un air d’illustrations pour enfants.
Pourtant ce livre se veut « manifeste pour une ville palimpseste ».
« Ville qui se construit sur elle-même et où l’on ressent les couches successives de son histoire. »   
La célébration de Belleville, de la petite ceinture, de la place de la République, de la Villette, tout en proclamant son allergie au dessin d’observation, le rapprocherait d’atmosphères genre Amélie Poulain, sans la lumière.
Sont  aussi relevés « l’entre soi », les congestions urbaines, l’exigüité des logements.
La vocation est politique, mais il manquerait la percussion nécessaire au genre.

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