dimanche 30 mars 2014

Don Quichotte du Trocadéro. José Montalvo.

Le  rapprochement avec l’œuvre de Cervantès m’a paru tellement allusif que ce moment de danse aurait pu aussi bien s’intituler : « meunier tu dors à la station Chatelet» tant l’humour est présent. D’après le document d’accompagnement, il est question aussi de déconstruction du ballet « Don Quichotte » du bien nommé Petipa monté en 1869, ce qui nous vaut une apparition de danseuses en tutu qui nous semblent aujourd’hui tellement incongrues et belles au milieu des danseurs de claquettes, de hip hop, de flamenco…
Cette diversité est la marque de la troupe déjà présentée à la MC 2
http://blog-de-guy.blogspot.fr/2011/04/orphee-hervieu-montalvo.html 
qui ne remet pas en cause la cohérence du spectacle mené  vivement pendant une heure et demie. Si l’esprit satirique du roman est bien présent à travers un fond vidéo poétique et efficace, le côté « inaccessible étoile » induit par mes souvenirs de Brel ne m’a pas semblé évident. Mais le burlesque dans le domaine chorégraphique est tellement rare que le public n’a pas boudé son plaisir.
La présence d’un meneur de jeu candide et drôle n’entame pas la beauté des prestations des danseurs, le mime ne mine pas l’esthétique. Les moulins n’auraient pu brasser que du vent, ils nous font sourire en entrant dans la danse, et à leurs pieds, les 13 danseurs nous font passer un excellent moment.

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