mercredi 26 mars 2014

Trois jours à Marseille.

La formule  de location Airbnb est excellente : notre emplacement à côté de la gare de la Blancarde nous assurait le calme et la proximité du centre ville pour un prix raisonnable.
J 1 :
Nous nous posons sans encombres au parking du MuCEM là où la deuxième ville de France se métamorphose et nous nous dirigeons vers le vieux port incontournable qui oblige les photographes
avec « l’ombrière » de Norman Foster et son immense miroir au plafond sous un toit élevé, sans toutefois renoncer aux clichés du petit marché aux poissons.
J’ai connu des accumulations d’ex-voto plus émouvantes que celles de « La bonne mère » mais le point de vue qui se mérite est  grandiose depuis Notre dame de la Garde.
Avec un repas de midi au bout de l’avenue du Prado en face de la mer, nous sommes ailleurs, bien reçus, sans coup de fusil dans un restau italien.
Le Musée d’art contemporain étant fermé, nous profitons du Château du parc Borely rénové qui accueille les arts décoratifs : faïences, tissus, verreries bien mis en valeur.
En soirée nous vadrouillons dans le quartier de La plaine, vers le cours « Ju », Julien, où un large choix de possibilités de restauration nous est offert. En ce début novembre nous optons pour une terrasse.
J 2 :
Par le métro nous retournons sur le Vieux port et suivons le circuit proposé par Lonely Planet dans le quartier du Panier, le plus vieux quartier de France qui porte le nom d’une ancienne auberge. Les rues qui ont inspiré les décors de« Plus belle la vie » montent et descendent avec des églises au bout ou d’anciens hôpitaux. Celui de la Vieille Charité qui accueillait les mendiants au XVII° est remarquable et abrite sur trois niveaux de galeries, des collections d’art amérindiens et océaniens qui valent  de s’y attarder, bien que quelques salles soient fermées.
Nous mangeons chinois rue de la république avant d’aller au FRAC à la Joliette qui proposait dans un bâtiment original des expositions excitantes déjà décrites sur ce blog dans les archives beaux arts.
Ainsi que le MuCEM  http://blog-de-guy.blogspot.fr/2013/10/le-mucem.htmldont l’architecture avec sa résille de béton est vraiment belle, les collections bien conçues et la situation magnifique au coucher du soleil. Alors que l’OM venait de perdre contre Reims au vélodrome.
Après un tour cours Belsunce  aux alentours de La Canebière, là ou poussait le chanvre (canebé en provençal), sur la Place aux huiles: bouillabaisse ou aioli ; on n’allait pas commander un gratin dauphinois.
J 3 :
Au marché qui s’installe à Noailles,  nous prenons un petit café sur une des places où les chibanis sont habillés en dimanche, avant d’aller au musée Cantini, gratuit le dimanche matin. Tous les courants de la peinture du XX° sont représentés, l’expo temporaire était réservée au régional de l’étape : César.
Nous faisons la queue avant d’entrer dans l’enceinte du fort Saint Jean, où de petites expositions concernant les marionnettes et le cirque ne nous retiennent pas trop longtemps, avant de revenir au J4 à l'intérieur du MuCEM qui nous aimante vers une exposition temporaire consacrée cette fois au « bazar du genre », sans surprise.Nous sommes repus mais pas au point de ne pas apprécier les poissons rue Saint Saens.

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