mercredi 5 mars 2014

Grisgris. Mohamed Salah Haroun.

Film vu à Cannes en 2013. 
Comment ne pas penser à « Benda Bilili » histoire d’une résilience de musiciens handicapés mais autrement rythmée, émouvante, drôle, qui nous avait soulevés d’enthousiasme ?
Ici, l’acteur paralysé d’une jambe qui joue le rôle titre danse avec conviction mais entre deux démonstrations, il est d’une passivité confondante. Bien peu crédible lorsqu’il met fin à son asservissement à un caïd qui prospère dans le trafic d’essence. Pas plus que lorsqu’il part avec Mimi la belle prostituée retrouver la paix dans un village d’où sont absents les enfants, c’est dire si nous sommes si peu en Afrique. 
Conventionnel, simpliste ; quelle tristesse que ce type de film soit le seul à représenter l’Afrique quand le moindre proverbe de là bas ouvre des perspectives !  
« Le zébu maigre n'est pas léché par ses congénères.»

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