mardi 7 janvier 2014

La revue dessinée. N°2.

Enquêtes reportages et documentaires en bande dessinées.
Passé le moment d’agréable surprise du premier numéro, nous pouvons lire trois mois après, la suite de récits amorcés dans le un, concernant les gaz de schiste, ou dans les coulisses du jardin zoologique de Paris. Des rubriques pédagogiques s’installent avec le portrait de Barro un économiste qui prône la rigueur, et sur les abus dans le langage bien vus par James.
Je n’arrive pas vraiment à m’intéresser à la préhistoire de l’informatique malgré les petits dessins, mais les technologies du futur qui corrigeraient les déficiences de l’homme sont passionnantes, et la vie de Thalès (de Milet) narrée d’une façon amusante mérite un coup d’œil.
Il ne me restera pas grand-chose du récit de la vie de Lee Scratch Ferry car il me manque quelques éléments  de base en reggae.
Par contre « Les écoutes made in France » sont le résultat d’un vrai travail d’investigation et quand apparaissent les visages connus de « Pieds Nickelés » ils sont parfaitement à leur place à plus d’un titre : la France avait vendu à Kadhafi un système de surveillance d’Internet qui avait entrainé des tortures d’opposants, il est question de Takieddine. 
Le dessinateur  Emmanuel Lepage nous rend compte de sa visite  dans la région de Fukushima avec de belles images et cette citation d’un président sorti :
« Le coût de l’électricité produite par les éoliennes est le double de celui produit par notre parc nucléaire. Pourquoi voudrions-nous multiplier par deux le coût de notre énergie ? Y a-t-il une raison autre que l’idéologie ? Mais il n’est pas le temps de revenir à l’époque du moyen-âge, des peurs moyenâgeuses où on se méfiait du progrès. On ne va pas retourner à l’époque de la bougie. »
Ouf ! Il n’est plus aux manettes.

1 commentaire:

  1. .....
    Songe un peu, Guy....
    Je suis admirative du "corrigerAIENT les déficiences" (mais je mettrais bien déficiences entre guillemets, moi.
    D'ici quelques années, les personnes chargées de "corriger les déficiences" n'auront aucune idée de la subtilité et de la finesse de ce joli conditionnel que tu as mis pour nous.
    Ah... j'aimerais bien pouvoir "corriger les déficiences" de ceux qui se sentiront autorisés à corriger MES déficiences...

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