lundi 13 janvier 2014

2 automnes 3 hivers. Sébastien Betbeder.


Les trentenaires peuvent être drôles et renouveler un récit d’histoires d’amour avec  légèreté et intensité.
Ils citent Moustaki de ma génération huitarde, sans faire nunuche :
« Pendant que je dormais, pendant que je rêvais
Les aiguilles ont tourné, il est trop tard
Mon enfance est si loin, il est déjà demain
Passe passe le temps, il n'y en a plus pour très longtemps »
Ils mentionnent Tanner et Munch sans être assommants.
Le reproche souvent fait au cinéma français de ne pas mentionner le contexte social est ici assumé, voire revendiqué. Le film à la fois mélancolique et subtil, très écrit, donne une impression de liberté par la sincérité des acteurs qui commentent leur vie sans être dupes, tout en restant disponibles et empathiques. Le ton est celui des BD de « Monsieur Jean » de Dupuis et Berbérian : entre bobos on se comprend.

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