lundi 24 juin 2013

Effets secondaires. Steven Sorderbergh.



Nous sommes à New York au pays du roi pognon, dans le milieu des psys, des labos pharmaceutiques, où tout le monde prend ses pilules pour se dessiner un sourire. Mais il y a du sang sur le parquet et les cuisines recèlent des armes de destruction efficaces pour vous faire sursauter, les médias s’emballent et les histoires d’amour, « les histoires d’amour finissent… »
Tout l’intérêt du dernier  film du réalisateur de « Sex mensonges et vidéo » de 1989, est dans les faux semblants que nous nous attendons à gober : alors comme il se doit il ne convient pas de révéler l’issue de ces manipulations dont nous sommes les complices consentants même si la conclusion s’étire pourtant un peu au bout d’une heure quarante. L’actrice Rooney Mara, mystérieuse, fragile, porte le film, l’emmène au-delà d’un divertissement qui ne laissera pourtant aucun souvenir impérissable.

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