mercredi 13 mars 2013

E-motion. Fondation Maeght.



Bernard Massini, chirurgien niçois nous présente dans la lumineuse fondation Maeght,  70 œuvres de 36 artistes contemporains jusqu’au 17 mars 2013.
« Est-ce que ce sont les mêmes hommes qui aiment, qui construisent des œuvres admirables, qui tuent ou se sacrifient ? C’est pour moi une énigme. J’attends de l’art qu’il m’aide à comprendre la nature ambivalente de l’être humain »
Si le nom de Garouste me disait quelque chose, nous nous sommes empressés de noter le nom d’Assan Smati qui a attiré notre regard par la force de ses sculptures et de tableaux dont la taille n’est pas la seule cause de notre émotion.
Sa tête de chien déchire, son « Hallali d’Ali » écorche, ses « Pink Flamingos » nous regardent droits dans les yeux.
Nous avons retenu aussi le nom de Djamel Tatah lui aussi de Saint Chamond dont les personnages dans leur chute, leur danse lente, en arrivent à l’apaisement.
Le titre de l’exposition n’est pas très accrocheur avec un « E » qui précède ordinairement bien des productions sur les ordis. On peut  alors s’attendre à  des vidéos, du numérique, eh bien de toile, il n’y en est que tendue sur des cadres à l’ancienne sous des formes novatrices mais intelligibles. Il y a aussi de la poussière recueillie par Markus Hansen à l’effet des plus ineffables.
« E-motion : être mu hors de soi pour se relier à l’autre ».
La signification du titre un peu laborieux est expliquée dans la plaquette d’accompagnement  pas très vendeuse non plus avec  la reproduction d’une tête sur fond bleu, ne laissant pas deviner la puissance de la plupart des œuvres présentées.
On peut aussi apprécier les Miro qui vont si bien sous les pins permanents, les vitraux de Braque… et un tableau de Gasiorowski qui subsiste d’une récente exposition qui lui était consacrée, juste pour nous faire regretter de l’avoir manqué.

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