lundi 25 mars 2013

Django Unchained. Quentin Tarantino.



« Pulp fiction »  a 20 ans et j’ai attendu un mois et même plus avant d’aller voir ce film porté aux nues. Ma jubilation n’en est que plus forte, ne faisant pas partie à priori des fans qui mettent  le tonitruant amateur de série B au plus haut.
A l’occasion des avis que j’ai pu parcourir concernant cette œuvre de 2h 40,  j’ai eu le temps de copier/coller des éléments de langage :
« western  blaxploitation » qui résume bien cette histoire d’un esclave héros de western,
« revenge movie » : la  vengeance est le moteur à explosion d’un scénario inventif,
« buddy movie » : film avec deux personnages très différents au départ qui finiront par se rapprocher.
Les clins d’œil au cinéma n’alourdissent pas les images magnifiques accompagnées d’un patchwork musical emballant, aux dialogues délicieux servis par  des acteurs excellents.
Le souvenir d’un fuyard déchiqueté par des chiens reviendra au raffiné chasseur de prime à la gâchette forcément agile quand Beethoven sera joué à la harpe par une jeune femme très « Autant en emporte le vent » ; cette fois il ne supporte pas la violence qui ne manque pas tout au long de la fresque.
Nous passons de l’horreur au sourire dans des scènes carrément comiques, baroques, « too much » bien contents que ce soit du cinéma, tout en nous interrogeant une fois encore sur cette proximité du raffinement et de la barbarie.
Un beau feu d’artifices.

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