Non pas John … Richard, à la MC 2, celui qui a accompagné Gréco, Reggiani, et Nougaro .
D’ailleurs qui s’en souvient puisqu’on a souvent mis en avant ses comparses de micro ou ceux qui jouaient des instruments à cordes ?
Il substitue l’accordéon au hautbois, au clavecin dans des concertos de Bach avec lequel il évite justement les morceaux destinés à l’orgue qui rappelle trop précisément « le piano à bretelles ».
Mais l’instrument des bals musette ne se défait pas aussi facilement de ses complexes : est ce que tous les morceaux classiques s’accommodent de ses soupirs ?
Le public a visiblement apprécié qui reprend « La Javanaise » après deux rappels.
L’interprète chaleureux est aussi compositeur qui joue sur la nostalgie aux accents tziganes avec l’évocation de Montmartre, ou dans des blues.
J’ai aimé les mouvements lents et quand après l’effusion viennent quelques notes ténues.
Il rend avec virtuosité des sons jazzy et nous fait traverser l’océan vers son maître Piazzolla.
Le morceau de l’argentin qui aimait la pêche aux requins, intitulé « Escualo» nous apaise après une bordée de sentimentaux tangos.
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