L’échantillon porte sur 18 films, alors cet article tiendra plus du jeu que d’une vision générale des films de cette année.
Quelques jeunes personnages principaux montrent des signes d’immaturité, ce sont des cœurs simples face à la complexité du monde : du candide amusant (Love birds) jusqu’au mineur qui a commis une faute majeure et doit être exécuté (Les enfants de Belle Ville).
Nos enfants qui cherchent ou défendent leur place dans une société déboussolée subissent le poids du groupe : Les voisins de Dieu, The Wee and the I,
du voisinage : Broken.
Ils sont sauvages : Los Salvajes.
Leur singularité : pensez donc ! Des jeunes qui aiment leur travail mais qui ont la tête près du bonnet (Face to face), avec aussi ce pêcheur témoin d’un monde épuisé où la misère du monde s’échoue sur les belles plages dans Terra ferma.
Une photographe à ses débuts dans Historias trouve sa voie et assume l’héritage dans un village éloigné du Brésil,
comme le cinéaste facétieux de La vierge, les coptes et moi qui amène avec lui le cinéma faiseur de miracles.
Le miracle n’est pas au rendez-vous avec Surviving Georgia, mère indigne comme celle de Casa Nostra, voire Charlotte Rampling dans The eye of the storm.
Mes films préférés Face to face, Casa nostra, La vierge, les coptes et moi ne se résument pas à ces caractéristiques.
Par contre il s’en faudrait d’une bouteille de vodka à vider pour apprécier Russian Snark,
un oreiller confortable pour résider plus longtemps au Mékong Hôtel
et un DVD pour revenir à un vrai film noir que n’a pas réussi à être le colorisé The tender Hoock.
Dans les voyages que permettent ces films en ribambelle, Monsieur Lazhar, film de la belle province où intervient Fellag, porteur de belle langue française, soulève des problèmes pédagogiques passionnants tels les rapports au corps.
Ceux-ci n’atteignent certes pas l’hystérie des cousins juifs ou musulmans (Les voisins de Dieu, les enfants de Belle Ville) mais pèsent sur les vies, jusqu’à la mort.
Les bédouins privés d’eau et de sol ont d’autres soucis élémentaires, il leur reste leur dignité pour affronter les forces du désordre israéliennes : Sharqiya.
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