Ben oui ! Je n’avais pas souvenir d’avoir été ému autant depuis « Quand passent les cigognes ».
Effet des régressions incitées par le cinéma d’animation qui vient fouiller dans le grenier à nounours de l’enfance : oui sûrement. Mais aussi un scénario original qui n’est pas du genre hystérique comme « L’âge de glace », qui réconcilie tous les âges autour du thème du temps qui passe sans avoir à user de gros sabots. Les prouesses techniques qui nous époustouflaient nous sont désormais familières et nous n’avons qu’à nous laisser aller à partager les aventures de jouets aux grands dilemmes quand la liberté, la solidarité, sont mises en question ainsi que l’ingratitude, la violence qui couve sous les plus lisses apparences parfumées à la fraise… Du profond et du léger, du drame et de la dinguerie. Je trouve que c’est rare de trouver un vrai film tous publics aussi plein.
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