L'éruption du volcan en Islande empire.
Nous déjeunons copieusement, puis nous nous élançons pour une nouvelle journée newyorkaise, sans se presser car le Moma n’ouvre pas ses portes avant 10h30. Nous allons vers Grand central et le Chrysler building, en interrogeant chemin faisant les gens que nous croisons. Il ne fait pas chaud, mais les filles mettent leurs avantages en valeur sous des robes d’été, et les tongs voisinent avec les bottes de neige.
Nous débarquons dans la gare de Grand central, impressionnante par sa taille, ses niveaux différents et son luxe d’une autre époque, ses lustres, sa grande horloge du film « La Mort aux trousses ». Le niveau inférieur propose des restaurants, des fauteuils profonds pour patienter, des échoppes. L’accès aux quais (il y en a 44) nous intrigue car on ne débouche le plus souvent que sur un seul quai sans vue sur les autres.
Nous atteignons le Chrysler Building si caractéristique de loin à cause de sa pointe ouvragée en forme de feuilles palmées. Nous sommes en weekend et nous ne pouvons le visiter comme nos amis l’avaient fait auparavant, affirmant que c’était le plus beau. Nous ne pouvons que jeter un coup d’œil dans le hall où le luxe se devine rien qu’en regardant le sol et les murs en marbre rouge moucheté.
En peu de temps nous gagnons le Moma, le muséum of modern art. Nous l’avions aperçu déjà ce matin et la queue des visiteurs remontait déjà le long de plusieurs blocks. C’est toujours le cas, mais nous pouvons rentrer directement grâce au City Pass.L’intérieur grouille de monde. Nous commençons la visite au 5° étage avec des Seurat, la nuit étoilée de Van Gogh, des Cézanne… tant de choses à voir… et la possibilité de photographier librement, sans restriction. Impossible d’énumérer toutes les toiles et leurs illustres créateurs. Fabuleux. La collection permanente abrite 100 000 œuvres. Au bout de deux heures nous ne sommes pas venus à bout du 5° étage. Alors que deux d’entre nous vont à la cafète, nous bénéficions d’une expo Tim Burton à entrée limitée. Partout dans le musée nous croisons des touristes français, et des gens charmants et prévenants, respectueux des queues, comme nous l’avons déjà observé dans le métro, et malgré ce monde nous ne sentons jamais d’exaspération ni de nervosité.
Nous reprenons nos visites jusqu’à 17h 15, presque l’heure de la fermeture. Aux autres étages nous découvrons d’autres peintures Picasso, Warhol, entre autres innombrables, au 4° les contemporains avec Pollock, Rothko, une galerie de photographies au 3°, du design.
Les jambes se font lourdes, nous trouvons la ligne F à quelques blocks de là et le métro nous ramène jusqu’à la maison malgré les travaux sur la ligne.
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