Depuis le temps lointain du PSU flamboyant, j’entends parler de rénovation en politique.
Le PSU est mort, pas la langue de bois.
La dissolution de « Réussir ensemble » (voir les articles des samedis précédents sur ce blog).
En mettant sur la place publique tous les éléments d’un débat y compris nos faiblesses, nos désaccords, j’ai le sentiment d’œuvrer pour un enrichissement de la politique.
« Ne pas prendre les gens pour des cons », c’est la moindre des choses.
Les non dits, les secrets font tellement de dégâts dans les familles ; entre adultes responsables la franchise est la condition de relations saines.
Je m’oppose à ceux qui confondent le porteur de mauvaises nouvelles avec les responsables des dysfonctionnements.
Il ne s’agit pas de cette transparence fallacieuse qui multiplie par exemple sur le net les grimaces, les « off » mal digérés des personnages publics.
C’est le contraire de cette superficialité. C’est faire coïncider les paroles et les actes.
Quand on prétend à des démarches démocratiques, il n’y a pas de citoyen de seconde zone.
Et pour s’excuser de prendre des positions qui paraîtraient tellement ringardes car conformes à une certaine morale, je dirai que cette démarche vise à l’efficacité et à la responsabilité.
"Les tilleuls, les lilas d'Espagne et les sureaux,
Sous l'averse chaude d'avril
S'épanouissent. Quand le soleil brillera-t-il?
Ah! quand chanteront les oiseaux?
L'herbe envahit le jardin tout entier,
Le chat s'endort dans le grenier,
J'entends grincer la pluie en haut du toit,
La girouette
Tourne sur elle trente-six fois,
Et puis s'arrête. "
Francis Carco
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