vendredi 25 décembre 2009
Le blog de Frantico
BD de 300 pages éditée chez Albin Michel après avoir connu le succès sur Internet. Les débats des amateurs de BD pour savoir qui est derrière ce pseudonyme ne me concernent pas vraiment, bien qu’un tel manque de générosité chez le personnage principal m’ait semblé invraisemblable. Un dessinateur se raconte avec sa paranoïa bien cognée, et il faut bien du temps pour percevoir une certaine sensibilité sous des flots d’amertume, des trésors de petitesse. Il met à l’épreuve tous les degrés de l’humour et ses obsessions pourraient être drolatiques, mais sa franchise n’arrive même pas à entrainer l’empathie tant il se montre obsédé de lui-même, n’ayant mérité comme compagnons que ses doubles fantasmés : il se retrouve avec sa bite et ses obsessions de trou du cul, triste et geignard. Il passe son temps à se masturber. Fascinant : un tel désenchantement nous révèle-t-il l’état de nos relations sociales où même les chants d’oiseau disent la violence du monde ?
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