jeudi 10 décembre 2009

Hammershoi

Voilà un nom qui a échappé à la trappe de ma traitre mémoire. Après l’avoir découvert à Orsay il y a10 ans, je n’ai cessé de penser au peintre danois dès que je voyais une femme de dos, une porte ouvrant sur un couloir, des couleurs sourdes, tant sa patte est caractéristique. Dans ses toiles , le temps s’arrête, la paix s’installe, le vide incite à la mélancolie. Ses paysages horizontaux sont déserts, la rigueur de ses compositions me rassure et le flou de sa touche éloigne les anecdotes. Ce peintre du XIX° influencé par les Hollandais du XVII° est pleinement notre contemporain ; quand un rare rayon de soleil blanc pénètre par les fenêtres, il prend tout son prix, une femme s’en approche et ouvre un livre.

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