La terre est belle, le film, vu au cinéma, est beau et ce n’est pas un inconvénient !
Qui peut être contre une occasion de s’émerveiller, de s’émouvoir, de réfléchir ?
Les musiques new âge me rebutent mais ce sont ceux qui regrettent l’impact de ces images sur les votes aux européennes qui m’atterrent.
Les abus de la pêche et de l’agriculture intensives, la déforestation, le réchauffement climatique, la raréfaction des sources d’énergie fossiles ne sont pas des problèmes secondaires ! Le seul tracas, c’est que cette prise de conscience s’opère aussi tard : le Club de Rome dans les années 70 avait pointé bien de ces sujets de préoccupation. Le texte du film est pédagogique sans mièvrerie, effectivement nous sommes des fourmis sur cette planète, le point de vue loin d'être européocentré est fécond : nous n’avons plus le luxe de gloser pour savoir si Besson et Bernard Arnaud n’ont pas dénaturé le message, si de dire « home » c’est s’approprier indûment la nature. Il faut revoir nos modèles de développement.
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