« Girl » : c’est du vocabulaire anglais qui m’est encore familier, mais quand je me suis mis à la recherche du mot « junk » parce que la galerie qui expose des plasticiennes s’appelle Spacejunk, je n’ai pas vu le lien, car le lieu est propret et les œuvres présentées gentilles
Et pourtant le junky c’est le « camé », en économie les « junk bond » sont des obligations pourries, quant à la « junk food » elle donne du côté malbouffe. Cette galerie a l’intention de valoriser l’art de la rue, certaines artistes exposées se réclament de la « board culture » comme skate board, les sports de glisse, où l’artiste en équilibre avec la nature est « complice des éléments ».
Caia Koopman reproduit des personnages féminins assez stéréotypés mais à bien regarder une larme peut perler au coin de leurs grands yeux. Carole Bielicki joue aussi du rose avec des présences plus inquiétantes. Sofia Maldonado l’américaine dont j’ai photographié un des dessins pour illuster l’article a une vraie patte bien qu’un peu statique à mon goût. Mizzo une suissesse est influencée par la ligne manga, ses arabesques appliquées sur des supports inhabituels (chaussures, téléphone, skis) peuvent plaire.
http://www.spacejunk.tv/
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