Dimanche premier juin, c’était le dernier jour, pour l’exposition au musée de Grenoble du peintre allemand aux productions très variées. Le professeur reconnu est en recherche constante avec des couleurs aux nuanciers semblables à ceux du commerce, jusqu’au gris qui recouvre des séries de toiles.
Des couches recouvrent et se découvrent sous les coups de spatules, elles produisent des repentirs qui n’en finissent pas et entretiennent l’éternelle interrogation du moindre barbouilleur : quand arrêter son geste ?
Il réinvente « les vanités » qui ont jalonné l’histoire de la peinture. Je préfère ses flous, sa marque de fabrique, à ses tableaux abstraits. Ses dialogues avec la photographie contredisent ceux qui annoncent la mort de la peinture.
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