mardi 20 juin 2017

La revue dessinée. N° 16 été 2017.

Si l’emballage du trimestriel
évoque classiquement la plage; à l’intérieur parmi les belles images, la mer Méditerranée appartient pendant quelques pages aux naufragés dont certains Italiens essayent de patiemment reconstituer l’identité.
La rentrée des classes n’est pas loin avec le récit de la vie d’un micro lycée à Vitry destiné aux décrocheurs. Pour les « repris de justesse », la bienveillance est utile.
Et le dossier, on peut dire comme ça, tant la documentation est riche, concernant « l’homme augmenté », a bien besoin de petits dessins pour être abordable. Les questions posées par le transhumanisme visent à dépasser notre condition mortelle depuis les réparations du corps permises par les nouvelles technologies jusqu’à une substitution de parties de notre cerveau.
Avec nos neurones imparfaits, il est par ailleurs intéressant de saisir les nuances de l’humour noir traité dans la rubrique « trait pour trait », toujours d’actualité.
La racine du mot crétin viendrait de chez nos voisins du Valais : « chrétien » était pour eux « l’innocent », des Alpes.
Et dans « l’imaginaire de la guerre » qui  remonte aux chevaliers jadis présents sur les théâtres de guerre jusqu’aux « frappes chirurgicales », l’étymologie est également sollicitée : « soldat : celui qui est soldé, payé ».
On peut apprendre de grands évènements : 1859, suite à des éruptions solaires, des orages magnétiques pouvant se reproduire tous les 150 ans, avaient détraqué le réseau télégraphique mondial.
Et il se peut que le futile serve le grave : on ne dit plus « frisbee » mais « ultimate », il y a une fédération pour ce jeu qui avait commencé par des jets de moules à tarte.
Les supporters de foot sont souvent attachés à l’histoire, avec celle du Red Star, il y a matière : chaque fin février un hommage est rendu au stade Bauer à Saint Ouen à Rino Della Negra ancien joueur fusillé au mont Valérien.

2 commentaires:

  1. Tu n'as pas poursuivi dans ton commentaire sur "crétin"...
    Le chrétien comme... "simple" d'esprit remonte à l'Antiquité, je crois.
    De toute façon, nous savons que quand St. Paul est arrivé à Athènes, on l'a pris comme un... simple d'esprit qui divaguait dans le climat sophistiqué, et SE PENSANT TRES SOPHISTIQUE, qui nous a donné la tradition philosophique si chère à nombre d'entre nous...
    Le regard des... non dupes... sur les simples de ce monde est toujours là. Personnellement, j'ai souvent remarqué que celui qui se pense non dupe ne se rend pas compte de sa propre... simplicité ? innocence ? ailleurs, comme il ne peut pas la voir. Logique.
    Pour les neurones imparfaits, je n'ai pas encore constaté que les machines étaient parfaites de leur côté. Au contraire, j'ai conclu avec le temps, et l'âge, que TOUT et TOUS dans ce bas monde est assujetti aux effets du temps qui passe.
    Et enfin, pour les repris de justesse, je ne suis pas sûre que la bienveillance soit si utile que ça. Les ravages qu'on arrive à faire avec la bienveillance me coupe le souffle à l'heure actuelle. Ça fait longtemps qu'on dit, avec justesse, je crois : "Dieu me préserve de mes amis, mes ennemis, je m'en charge."

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  2. Sur la « bienveillance », j’ai hésité à mentionner le terme, car l’omniprésence de ce mot, comme il en est de « citoyenneté », en fait un repoussoir. Dans ce cas de structures exceptionnelles concernant des adolescents en souffrance, je pense que des attitudes compréhensives ont permis d’en remettre certains en route. Quotidiennement j’ai des échos que dispensée à tour de bras, la bienveillance perd son sens et sert de paravent à la démission des adultes, à la démagogie la plus dégoulinante.
    Je savais que tu serais attentive à la racine des mots que j’ai appris à cette occasion, et que tu revigores. Merci.

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