Parmi eux une famille d'ouvriers si loin des préoccupations mondaines considérant que le capitalisme commence à 1500 € par mois, se contentait d’une tartine à Noël et mettait pour 5 € d’essence dans la voiture, quand c’était possible.
Le rédacteur en chef du journal alternatif « Fakir »
omniprésent en Robin des bois malicieux, n’est jamais en surplomb vis-à-vis des
personnes en difficulté qu’il tire de la détresse.
Bobos grenoblois, nous apercevons la Picardie et nos
références pour un tel documentaire vont du côté de « Strip tease »,
mais on peut se rappeler, sans ses dispositifs tapageurs, un côté Julien Courbet du temps de l’émission « Tous ensemble ».
« Tous ensemble, tous ensemble» nous l’avons chanté,
mais la référence à TF1 regardée par les pauvres peut amener à se faire scruter
de travers par certains spectateurs enthousiastes qui se pressent devant ce
film où les petits font cracher les gros, finalement pas si inatteignables
derrière les cordons de CRS.
Ces fonctionnaires là protègent les actionnaires en AG au
Carrousel du Louvre ; à un prochain anniversaire penser à demander aux
gendarmes d’assurer le service d’ordre.
Ce film souligne une défaite de plus de l’action syndicale,
supplantée par des pressions proches du chantage au pays des images : un
film en est l’aboutissement. Se conduire en ruffian (jeu de mot) fait rire les
salles en voyage exotique dans des salles à manger où il n’y a plus grand-chose
à manger.
Film utile et bien ficelé.
« Fakir » acheté dans la foulée a une approche chaleureuse,
rigolote et pertinente parfois :
« c’est un souci
pour la gauche, je pense: elle est truffée d’intellectuels, de diplômés, et du
coup on va tout de suite à la théorie sans passer par les corps, les sens, les
émotions, les passions. Voire il ne faudrait pas de ces émotions contre la
raison. Mais la politique ce sont aussi des sentiments. »
……
Cette semaine sur Facebook, l’expression de la rue :