lundi 15 juin 2020

Petits écrans.

L’émotion, le recueillement qui accompagnent nos expériences dans les salles de cinéma peuvent être altérés quand la dimension des images est diminuée depuis nos téléviseurs, je ne sais ce que ça peut donner face à un Smartphone.
Les choses de la vie. Claude Sautet. (1970)
La première question pour les films qui ont marqué leur époque est de savoir si le temps les a marqués surtout si le style est caractéristique de ces années là avec des scènes devenues mythiques. Eh bien pour moi le montage autour de l’accident est toujours aussi efficace et l’histoire dans sa simplicité toujours aussi touchante. A la place de Piccoli impeccable comment ne pas hésiter entre la lumineuse Romy Schneider et la craquante Lea Massari ?
Retour à Cold Montain. Anthony Minghella. (2003)
Nicole Kidman dans les fureurs de la guerre de sécession vit une passion absolue. Le contraste m’a paru artificiel et le romantisme aux trop belles couleurs, suranné.
Matador. Pedro Almodovar. (1988)
Non ce n’étais pas mieux avant : Assumpta Serna a  beau avoir le charme vénéneux, Eros et Tanathos aux atours empesés de symboles en font trop dans le genre « viva la muerte » : « il faut tuer pour vivre ». Banderas a gagné à vieillir, mais cette Espagne qu’allègrement le réalisateur estoquait ne semble pas avoir disparu complètement.

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