L’émotion, le recueillement qui accompagnent nos expériences
dans les salles de cinéma peuvent être altérés quand la dimension des images
est diminuée depuis nos téléviseurs, je ne sais ce que ça peut donner face à un Smartphone.
Les choses de la vie.
Claude Sautet. (1970)
La première question pour les films qui ont marqué leur
époque est de savoir si le temps les a marqués surtout si le style est
caractéristique de ces années là avec des scènes devenues mythiques. Eh bien
pour moi le montage autour de l’accident est toujours aussi efficace et
l’histoire dans sa simplicité toujours aussi touchante. A la place de Piccoli
impeccable comment ne pas hésiter entre la lumineuse Romy Schneider et la craquante
Lea Massari ?
Retour à Cold
Montain. Anthony Minghella. (2003)
Nicole Kidman dans les fureurs de la guerre
de sécession vit une passion absolue. Le contraste m’a paru artificiel et le
romantisme aux trop belles couleurs, suranné.
Matador.
Pedro Almodovar. (1988)
Non ce n’étais pas mieux avant : Assumpta
Serna a beau avoir le
charme vénéneux, Eros et Tanathos aux atours empesés de symboles en font trop
dans le genre « viva la muerte » : « il faut tuer pour
vivre ». Banderas a gagné à vieillir, mais cette Espagne qu’allègrement le
réalisateur estoquait ne semble pas avoir disparu complètement.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire