mardi 30 janvier 2018

Des molécules. Binet.

Tome 4 d’une série « Les impondérables » qui compte « Les déprimés » et « Les irresponsables » comme autres titres, par l’auteur des Bidochon qui eux ont dépassé la vingtaine d’albums.
Le regard est toujours aussi noir, les tics de langage comme : « Tout à fait » aggravent la bêtise  des personnages. Ainsi pour combattre l’IMC (indice de masse corporelle) hors norme de son fils rien de tel qu’un pâté de foie après les carottes râpées :
« Tu auras de frites après ! Tu manges d’abord ton régime ! »
La science d’un chimiste à table ne fait guère progresser l’humanité, les remotivateurs pour ceux qui sont en recherche d’emploi sont plutôt décourageants, et la cantine scolaire est touchée par une quantité importante de coliformes thermotolérants… une secte s’invite au conseil municipal, le chien du petit est mort et l’association de quartier se fait balader par les techniciens.
Les dialogues sont efficaces, les traits relâchés en accord avec le pessimisme du propos.
Les détresses ont beau avoir un gros nez, la maman une mèche à la mode, une larme sur le visage du petit gros qui a peur d’être moqué sera toujours une larme.   

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