Tome 4 d’une série « Les impondérables » qui
compte « Les déprimés » et « Les irresponsables » comme
autres titres, par l’auteur des Bidochon qui eux ont dépassé la vingtaine
d’albums.
Le regard est toujours aussi noir, les tics de langage
comme : « Tout à fait »
aggravent la bêtise des personnages. Ainsi
pour combattre l’IMC (indice de masse corporelle) hors norme de son fils rien
de tel qu’un pâté de foie après les carottes râpées :
« Tu auras de
frites après ! Tu manges d’abord ton régime ! »
La science d’un chimiste à table ne fait guère progresser
l’humanité, les remotivateurs pour ceux qui sont en recherche d’emploi sont
plutôt décourageants, et la cantine scolaire est touchée par une quantité
importante de coliformes thermotolérants… une secte s’invite au conseil
municipal, le chien du petit est mort et l’association de quartier se fait
balader par les techniciens.
Les dialogues sont efficaces, les traits relâchés en accord
avec le pessimisme du propos.
Les détresses ont beau avoir un gros nez, la maman une mèche
à la mode, une larme sur le visage du petit gros qui a peur d’être moqué sera
toujours une larme.
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