Je n’ai pas compris le titre bien que des
critiques y aient vu l’attente d’un printemps arabe… quand on sait comment il a
tourné. D’ailleurs bien peu d’indices
sont proposés pendant les deux heures de film pour croire en l’avenir.
Trois histoires sont contées, trois « fatalités »,
alors que le mot « destin » aurait pu convenir, mais il aurait fallu quelques
perspectives de liberté à horizon des montagnes arides, j’allais dire d’ « indépendance ».
Les mots sont décidément chargés dans cette Algérie.
Reste une poésie des routes, avec des
bouffées musicales où les interdits sont ignorés un bref instant, et l’offrande
de deux grenades, le fruit.
Les personnages les plus âgés bien
qu’exerçant des professions qui leur apportent le confort portent culpabilité
et résignation, vont-ils les surmonter ?
L’un accablé par les évènements, va-t-il
céder à la corruption ?
Une jeune femme après une parenthèse
ensoleillée, suivra-t-elle une trajectoire fixée par les hommes de sa famille ?
Un médecin affrontera-t-il son passé ?
Les acteurs, les actrices sont belles et
beaux, le rythme immersif, les dialogues où se mélangent français et arabes
bien menés.
Si les ellipses avaient été moins nombreuses,
notre confort de spectateur en aurait été mieux assuré et le propos nous serait
parvenu plus clairement.
Mais il faudrait savoir, lorsqu’on n’apprécie
guère les vérités assénées, il faut se laisser aller.
Bonne critique, Guy. Ça donne envie de voir le film, même si je boude terriblement le cinéma en ce moment... Je n'ai le temps ni pour la télé, ni pour le cinéma...
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