Je viens de passer un bout
de semaine avec le père en livre
http://blog-de-guy.blogspot.fr/2017/02/journal-dun-homme-heureux-philippe.html
et avec le fils en « songwriter » songeur.
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et avec le fils en « songwriter » songeur.
A la première écoute je me suis dit : « c’est
toujours pareil ! Ces mélodies assoupissantes»,
et puis un autre jour sa mélancolie m’a convenu et m’a
accompagné agréablement.
La coïncidence générationnelle me lie à ce père et à son fils
en auditeur qui se laisse prendre au lasso facilement. Elle n’est pas étrangère à mon
indulgence, à des connivences, à du plaisir de retrouver un familier.
Le garçon :
« Je suis le
garçon qui devait regarder la route en voiture »
A présent :
« Le trajet qui
n’en finit pas
Et la banquette
arrière immense »
Cristina :
Toujours la vie rêvée.
« Toutes les
histoires que Cristina
Te racontais au pied
des tours
Tu faisais comme si
c’était toi
Qui les avait vécues
un jour. »
La vie devant
soi :
Toujours le ferry boat.
« Cours derrière
l’autocar »
Et le tropisme anglais, sûrement pour les brumes.
Dans le décor :
« Et les filles à
Marble Arch
Toi tu regardes en
passant
Et tout est pareil
qu’avant. »
Ou une brune.
Je ne veux pas mourir
ce soir :
« Il y a une
fille qui penche
Une robe des tennis
blanches
Et la peau qui a froid
Il y a ça. »
Et je l’aime bien comme ça :
Danser sur la table :
ce n’est pas pour lui, et il le raconte bien dans la chanson.
Et celle en duo avec Biolay :
Les chanteurs sont
tous les mêmes :
« Encore Paris la
pluie
L’amour
l’après-midi »
La dernière fois que
je t’ai vu :
« Une infirmière
et arrivée quand je quittais la chambre
Et c’est la dernière
fois que je t’ai vu
Elle a dit :
c’est votre petit fils ? Il est grand. »
Il est grand, modeste,
tristou sans trémolos, un peu molo molo, mais ses paroles amortissent,
et ses musiques changent de toutes les saccades, des jérémiades. Les
méchancetés font une pause.
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