Les héros de BD ne meurent jamais.
L’auteur ne manque pas de finesse pour rendre hommage, sans ironie,
à l’original cow-boy qui arrive à ses 70 ans. Une atmosphère plus sombre s’installe
qui conserve cependant la désinvolture et l’humour du juste justicier.
« Ouaip ! »
La nuit est là et les rues sont boueuses, LL doit changer de
flingue mais ni de fringues, ni de cible : les ignobles sont pourtant
excusés de leur méchanceté par des enfances difficiles.
On apprend pourquoi désormais il porte une herbe à la
bouche, et que sa main a pu trembler, un peu, une fois, et son cœur, peut être.
Le trait est vigoureux, les cadrages efficaces, le scénario
original est fidèle aux fondamentaux avec des clins d’œil qui vont ravir les
nombreux adeptes du flegmatique solitaire.
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