Proust Gaspard
et le Comte de Bouderbala
ont permis à une salle comble d’assister au début de la
tournée de celui qui doubla un gladiateur dans « Astérix, le domaine des
Dieux » et appartient désormais à l’équipe de Ruquier dans « Les
grosses têtes » sur RTL ; pas vraiment non plus le perdreau de
l’année que j’imaginais.
Il joue sur son ancienne timidité avec ce qu’il faut
d’improvisations pour vivifier un spectacle de deux heures, bien écrit, où se
retrouvent un canard à qui il ne faut pas donner du pain, le revers de la main
de son père et la clope de la mère.
Autobiographie tendre et drôle où le jeu périlleux avec les
blagues nulles est parfaitement réussi et des références tellement
contemporaines que je n’ai pas tout saisi : haschtag plus-dans-le -coup. Il regrette le temps ou tout petit on le
couchait sur deux chaises et il se réveillait en pyjama dans son lit ;
devenu adulte cette situation est plus problématique.
Comme le stand up est pétillant, rythmé, on peut excuser
l’ancien enfant roi devenu papa, pour le cliché des sempiternelles flûtes des
cours de musique dont seul un cobra peut saisir les nuances, ou les affres déjà
bien parcourues du romantique qui ne conclura qu’à 23 ans.
Il s’accompagne de toute une série de personnages
intermittents, retrouvés avec plaisir : chiens et chats, taupe ou
kangourou livreur de pizza chez des végétaliens qui le récusent car ils
n’acceptent pas ce qui vient d’un animal.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire