Les ouvrages concernant l’Iran touristique sont suffisamment
rares pour apprécier 144 pages où se mêlent dessins, photographies et récit à
la main.
Ce carnet de voyage, à peine plus grand qu’un passeport dont
il reprend l’aspect, est plaisant. Comme pour les critiques de cinéma qu’il est
plus rentable de lire après qu’avant le film, l’abondance des noms de lieux ne
dira pas grand-chose à celui qui envisage le voyage, et sera plus utile pour
réviser les plaisir d’un périple assez proche de celui que nous avons narré chaque mercredi de
cette année http://blog-de-guy.blogspot.fr/2014/09/quest-ce-que-vous-allez-faire-en-iran.html.
L’auteur m’a fait découvrir une nouvelle profession :
il est « carnettiste ».
Agréable, mais sans plus, alors que le genre « carnet
de voyage » a ses sites, ses festivals et de réelles réussites originales.
Les aquarelles conviennent bien au genre certes mais ne vont pas au-delà d’un
prétexte pour entrer en relation avec les habitants ou d’un tremblement du réel
qui aurait besoin de s’affranchir de la reproduction presque exclusive de
diverses mosquées sans guère de silhouettes humaines. Le voyageur s’est
pourtant appliqué à parler le farsi et à communiquer grâce à la musique, mais
son récit un peu conventionnel manque de verve. Et n’est ce pas une nouvelle
idée reçue symétrique de la diabolisation dont était victime ce pays de
souligner essentiellement l’accueil
chaleureux de la population ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire