Les nounours, je les aime quand je suis dans l’univers de ma
petite toute petite, mais ils me laissent froids en général quand dans le même
moment à l’autre bout du monde une petite fille se retrouve avec une ceinture
d’explosifs sur le ventre.
Pourtant le recueil qui apporte son obole à la liberté de la
presse, consacré aux animaux me semble bienvenu quand les hommes se déchirent.
Le sourire prêté à un perroquet feuille morte ou un poisson clown
veillant sur ses œufs, des éléphants de mer ne se quittant pas de la nageoire, une
jeune femelle bonobo aux lèvres barbouillées d’argile jaune nous ravissent.
Qu’ils soient flous, saisis dans l’urgence, ou au bout d’un
longue attente avec des appareils automatiques sophistiqués, nous avons le
détail des prises de vues par divers photographes impliqués dans leur combat
pour la défense des espèces menacées qui font partager leur point de vue sur la
beauté du monde.
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